jeudi 23 décembre 2010
mercredi 15 décembre 2010
mercredi 8 septembre 2010
Un grand artiste....
Nos "je t'aime pour toujours"
Qui lentement se meurent"...
Christophe Mae
jeudi 2 septembre 2010
Prière
Encore une danse ma belle,
Que mon regard apaise ton ciel.
Emportée par les vents,
Moisson enivrante
Dont je rêve souvent,
Que tu sois là
Quand mon cœur t’appelle.
Encore une danse, allez
Que le feu allume en moi les fontaines
Pour dévaster ton âme
Que la pudeur enchaîne
Consumant ce qu’il reste
De tes peurs maîtresses.
Encore une danse, je saigne
De mille mots abrutis
Par le temps, le désert
De mille mots engloutis
Par le son silencieux
Que tu voudrais manger en ultime repas…
Encore danser,
Charnels
Ecrasés l’un contre l’autre
Tout mouillés de lumière
Que ma bouche trouve la tienne
Avalant l’univers…
Que nos corps se repaissent
Affamés de tendresse…
Dire « je t’aime »…
Que la rosée fraîche bordant les feuillages
Et le bois mort rompu sous mes pieds.
Je marchai comme un fou
Aux amours écorchées
Qui nous vident de tout
Et transforment nos visages.
Le silence riait,
A peine perforé par les cris des oiseaux
A peine découpé par mes larmes rayées
D’un sourire poussant sur tant de liberté…
Je croyais le connaître
Il voulait me trouver
N’écoutant que le printemps
Nous nous sommes conquis dans nos frêles nudités.
Le soleil neuf brisait la masse des feuillus
Et l’or d’un champ de blés recouvrait mon secret…
mercredi 1 septembre 2010
samedi 14 août 2010
A travers les tempêtes, à travers les nuages
Serrant tes mains tièdes, à travers ton regard
Je quitterai la terre pour n’y pas revenir,
Sans ces regrets de plomb qui nous aident à grandir…
Sans une larme en écharpe.
Je volerai aux cieux, qui m’attendent déjà,
Là où l’eau et le feu se confondent parfois,
Je serai la mouette attirée par l’espace
Je rirai si fort que les papillons fragiles,
Eclabousseront mon rêve.
Je sentirai ta peau parfum d’églantine,
Fléchir sous la pression de mes doigts ébahis.
Nous serons réunis dans la fureur de l’aube,
Nous serons réunis sous le manteau du Temps,
Qu’on appelle « infini »
SG
Et le poète se meurt en silence,
Etalant quelques vers sous sa plume,
Des étoiles, des oiseaux et des yeux pleins de brume,
Ruisselle de messages et d’absences.
D’un coup le poète baisse le volume,
De son cœur qui appelle les oreilles attentives,
De sa rage pointant comme une épée rebelle,
La faiblesse des hommes qui dérivent.
Et le poète qui meurt dans sa chambre,
Balançait sa beauté à la face du monde,
Dans un bouquet luisant de vérités profondes,
Condamne les chiens au désert onirique…
S.G.
Les yeux noirs disent « oui »
Quand du haut des cimes vertes,
S’exhibent les cerises
Ecarlates bouts d’été
Parfumant toutes ces années.
Les yeux noirs disent « oui »
Quand de la crête des vagues océanes
Le breton jette un sourire
Chaque fois qu il lève l’ancre…
Ses yeux noirs disent « oui » disent « non »
Aux fumées qui l’éloignent du matin
La brume emporte son chagrin.
S. G. (le 15/08/2010)
lundi 12 juillet 2010
jeudi 4 mars 2010
Rencontre au sommet...
Publié par Sandraflo à l'adresse 12:52 4 commentaires
mardi 2 mars 2010
Il était là
Harmonica sous ses longs doigts,
Feux follets dans les yeux.
Un vieux loup dans la voix.
Il était là
Invisible derrière l’ange modelant son chagrin,
Union impie de l’homme et l’instrument,
Où il trouvait la force de vivre.
Moi j’étais là,
Désarmée devant tant de lueurs
Echappées en même temps
De son harmonica
Tant de baisers jamais donnés
Dont la foule s’abreuvait…
Nous étions là, l’un devant l’autre
L’harmonica contre toi
Ronronnait sous mes pas,
L’harmonica contre moi,
Eclairant quoi ?
Nous étions là l’un comme l’autre
Plein de musique qu’on n’entend pas
Des grands espaces sous nos paupières,
Plein de silences qu’on ne voit pas….
SMG(17/06/2009)
mercredi 22 juillet 2009
Coup de chapeau...
Chevauchant nos vingt ans
Les anges bleuissaient
Nos plus belles années.
La grisaille du temps
N'était jamais de mise,
Nous troussions nos chemises
Dans l'or des champs de blé !
Démasquant les orages,
Les anges surveillaient
Nos angoisses cachées.
La joie de nos visages
L'impatience du vent
Et les anges tombaient
Comme tombent les feuilles
Les anges ternissaient
Nos bonheurs enlacés.
Ces amours que l'on cueille
Sans penser à demain,
Qui deviennent chagrins
Meurtrissant les années...
Et les anges fuyaient
Vers d'autres certitudes,
Les anges renaissaient
Comme naissent les roses,
De ces espoirs qui osent
Affronter leur destin
Dans le froid du matin.
Alain Revon
En forêt...
dimanche 19 juillet 2009
Vivre libre ou mourir...
samedi 18 juillet 2009
Excellent...
vendredi 17 juillet 2009
mardi 30 juin 2009
S'il devait n'en rester qu'un, il en resterait trois !!!
Si je devais partir vivre toute seule sur une île déserte et que l'on me demandait de choisir, parmi tous ceux que j'ai pu dévorer, un livre à emporter, si l'on m'intimait l'ordre de n'en prendre qu'un seul, je serai tellement en peine de trancher entre Les Hauts de Hurlevent, La Case de l'oncle Tom, et La nuit Bengali, que je crois que j'en emmènerai trois....
Réflexion personnelle 2
dimanche 14 juin 2009
samedi 9 mai 2009
J'ai toujours eu envie de partir... Bourlinguer comme Cendrars la fait avant nous, et en revenir toujours plus pleine, plus riche. On croit qu'on a tout et finalement... Là-bas on découvre qui on est, en-dehors de toute cage dressée par la partialité de notre milieu habituel, celle qui nous transforme en robot faisant de nous des marionnettes pensantes. C'est toujours quand on est ailleurs que l'on arrive à comprendre le prix des choses...que l'on touche du doigt ce qui nous manque vraiment... L'essentiel...
vendredi 24 avril 2009
lundi 16 mars 2009
Réflexion personnelle 1
Philosophie Fastoche
vendredi 13 mars 2009
Zenitude...
mercredi 11 mars 2009
Provocation
J'vis chez mes vieux à la Courneuve,
J'ai mon CAP de délinquant,
J'suis pas un nul j'ai fais mes preuves,
Dans la bande c'est moi qu'est le plus grand,
Sur le bras j'ai tatoué une couleuvre.
J'suis pas encore allé en taule
Paraît qu'c'est à cause de mon âge
Paraît d'ailleurs qu' c'est pas byzance
Que t'es un peu comme dans une cage
Parce que ici tu crois qu'c'est drôle
Tu crois que la rue c'est les vacances.
J'ai rien à gagné rien à perdre
Même pas la vie
J'aime que la mort dans cette vie d'merde
J'aime ce qui est cassé
J'aime ce qui est détruit
J'aime surtout tout ce qui vous fait peur,
La douleur et la nuit...
(Renaud : "Deuxième Génération")
mardi 10 mars 2009
(Extrait du roman "La Solitude des Loups" aux éditions Nulle-part).
dimanche 15 février 2009
vendredi 23 janvier 2009
Francis Cabrel
jeudi 1 janvier 2009
dimanche 28 décembre 2008
mardi 23 décembre 2008
jeudi 11 décembre 2008
La plus belle chanson d'amour du monde
Mon plus beau Noël
J'avais oublié
A quel point on se sent petit
Dans les yeux d'un enfant
Plus rien ne compte
Juste sa vie
J'avais mis de côté
Tous ces instants
Qu'on croit acquis
Ces instincts qu'on découvre
Avec toi je grandis moi aussi
Et voilà qu'à nouveau
Je fais des projets dans ma vie
Pour te laisser du beau
Rien que de l'amour mais aussi
Je me prends à rêver
Qu'un jour, tu voudras partager
Ce qui de près ou de loin
Dans ma vie a compté
Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'ai jamais eu
Tu es l'amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus
Tu es mon plus beau Noël
Celui que ne n'attendais pas
Ce merveilleux cadeau tombé du ciel
Celui dont rêvent tous les papas
Il y a tellement de choses
Que j'aimerais te raconter
Pour te donner la force
Le courage de tout affronter
Si je peux te transmettre
Ce formidable goût d'aimer
De tous les hommes je serai
Le plus heureux
Le plus comblé
Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'ai jamais eu
Tu es l'amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus
Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'attendais pas
Ce merveilleux cadeau tombé du ciel
Celui dont rêvent tous les papas
Je serai pour toi le père
Celui sur qui tu peux compter
Tout ce que tu espères
Je promets de te le donner
Tu es mon plus beau Noël
Celui que ne n'ai jamais eu
Tu es l'amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus
Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'attendais pas
Ce merveilleux cadeau tombé du ciel
Celui dont rêvent tous les papas
Toi mon amour, ma vie
Mon étincelle
Je suis le plus heureux
Tu vois
Johnny Hallyday
samedi 15 novembre 2008
Ailleurs
mardi 11 novembre 2008
lundi 10 novembre 2008
Les roses
dimanche 9 novembre 2008
Quelques rêves...
"On ne connait que les choses qu'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! - Que faut-il faire ? dit le petit prince. Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près.... "
Antoine de Saint Exupéry
jeudi 6 novembre 2008
Terres Lointaines
Je voyage avec beaucoup de bonheur. De tous les pays dont j'ai pu fouler le sol je ne suis jamais revenue bredouille. Il y a toujours quelque chose à glaner quelque part, une atmosphère urbaine, des sensations, des paysages qui s'insinuent en vous délicatement et vous transforment à jamais... Du Canada je suis revenue riche d'une culture conjuguant intelligemment l'environnement dont cette patrie a su tirer profit, et le modernisme... D'Italie j'ai rapporté l'Histoire de France ! de la République Tchèque les scintillements du jour de l'An, et au Maroc si festoyant j'aurai voulu voler le grand soleil souriant, l'arracher à son ciel pour l'agrafer au notre... J'ai bourlingué en Europe et plus loin mais j'ai toujours autant envie d'aller voir ailleurs.
Elle est belle
Elle ne vient pas ce soir ma sirène norvégienne,
Elle envoie des signaux que je peux reconnaître,
Des sourires pirogues chaloupant sur sa peine,
Et au bout de ses cils l’envol des albatros.
Elle ne vient pas ce soir, ma lanterne magique,
Celle par qui tout arrive, celle qui n’a pas de maître.
Hier encore ma main courait dans ses cheveux,
Paravent de maïs aux pouvoirs mystiques.
Je lui dis qu’elle est belle, je lui dis que je l’aime,
Dans ses yeux la Bretagne qui embrasse le vent,
Les poissons, les pirates font la ronde en chantant.
Elle me dit qu’elle a peur que mon cœur ne l’enchaîne.
Je lui dit que j’ai peur que mon rêve ne s’éteigne.
Elle ne vient plus me voir la fille de Norvège,
Hier j’ai vu des fruits mûrs dans son sourire de neige,
Des framboises, des fraises, un panier de kiwis,
La chaleur de son corps raviver quelques braises,
Et des larmes mourir sous ses paumes rougies.
Sandra Monteforte Gardent
mardi 23 septembre 2008
jeudi 5 juin 2008
Alain Revon, le poète isèrois
Federico
Ils sont venus
dans le froid d'un matin
d'Andalousie,
avec leur haine
et leurs fusils...
Tu leur as dit en souriant :
Je suis Lorca
je suis l'amour,
je suis le rouge des roses
de ce pays.
Ils n'ont rien dit
bien entendu,
juste ce cri :
tu nous es dû !
Tu leur as dit en murmurant :
je suis Lorca
je suis toujours
je ne suis que culture,
ouvrez les bras
viva la vida !
Ils ont craché
en te poussant
au poteau de torture :
viva la muerte !
Federico ...
Tu es tombé
blanc comme lys,
ils ont crié
cette infamie.
Puis ils sont repartis
dans l'horreur d'un soir
d'Andalousie,
vers d'autres crimes impunis.
Federico !
Tu es Lorca
tu es la vie
tu es l'amour
tu es le cri de ce pays !
ALAIN REVON
Alain Revon est un comédien et un poète isérois passionné par l'Espagne et tout ce qui se rapporte à la culture hispanique. Il est également l'un des plus grands fans de l'écrivain Federico Garcia Lorca (1898-1936) auteur de poèmes lyriques et de pièces de théâtre, dont la vie a inspiré un certain nombre de ses écrits et notamment son dernier spectacle (cf : "Isère Sourire"). Le public a pu y découvrir ses textes forts et émouvants en hommage au poète espagnol et à sa patrie.