samedi 14 août 2010

La mort du poète…

Et le poète se meurt en silence,
Etalant quelques vers sous sa plume,
Des étoiles, des oiseaux et des yeux pleins de brume,
Ruisselle de messages et d’absences.
D’un coup le poète baisse le volume,
De son cœur qui appelle les oreilles attentives,
De sa rage pointant comme une épée rebelle,
La faiblesse des hommes qui dérivent.
Et le poète qui meurt dans sa chambre,
Balançait sa beauté à la face du monde,
Dans un bouquet luisant de vérités profondes,
Condamne les chiens au désert onirique…


S.G.

Aucun commentaire: