jeudi 23 décembre 2010

"Apprends comme si tu devais vivre pour toujours et vis comme si tu devais mourir ce soir..."

Proverbe Tibétain

mercredi 15 décembre 2010

mercredi 8 septembre 2010

Ce que je sais,
c'est que je suis là
Ce que j'en sais,
c'est que j'en suis là
Je crois ce que j'ai vu,
je sais ce que je dois savoir
Et c'est la seule rue qui mène quelque part
Ce que j'étais, c'était avant toi
Je sais où j'étais, j'y étais sans toi
Et viva Zapatta qu'on criait sur les toits
Comme à chaque fois, chaque fois qu'on y croit
Si je m'en sors moins mort que vivant
Et si je sens mieux le feu, le feu et le sang
C'est que jamais, oh ! jamais, non, personne
N'a su pour moi ce que je sais, ce que je sens
Non, jamais ! Non, personne n'a su pour moi
Ce que je sais, ce que je ressens
Ça je le sais, oh, je le sais maintenant
Ce que j'ai fait, je l'ai fait pour toi
Ce que j'en ai fait, ça... ne t'en fais pas !

Je tire un trait et on se barre
Sur le seul freeway qui mène quelque part
Si je m'en sors, moins mort, moins mort que vivant
Et si je sens mieux le feu, le feu et le sang
C'est que jamais, oh ! jamais, non, personne
N'a su pour moi ce que je sais, ce que je sens
Non, jamais ! Non, personne n'a su pour moi
Ce que je sais, ce que je ressens
Ça je le sais, oh, je le sais maintenant
Ça je le sais, oh je le sais maintenant
Mais jamais non personne
Non, n'a su pour moi
Ce que je sais, ce que je ressens
Ça je le sais, je le sais maintant
JOHNNY HALLYDAY

Un grand artiste....

"Je goûte et j'effleure
Nos "je t'aime pour toujours"
Qui lentement se meurent"...

Christophe Mae

jeudi 2 septembre 2010


Prière

Encore une danse ma belle,
Que mon regard apaise ton ciel.
Emportée par les vents,
Moisson enivrante
Dont je rêve souvent,
Que tu sois là
Quand mon cœur t’appelle.

Encore une danse, allez
Que le feu allume en moi les fontaines
Pour dévaster ton âme
Que la pudeur enchaîne
Consumant ce qu’il reste
De tes peurs maîtresses.

Encore une danse, je saigne
De mille mots abrutis
Par le temps, le désert
De mille mots engloutis
Par le son silencieux
Que tu voudrais manger en ultime repas…

Encore danser,
Charnels
Ecrasés l’un contre l’autre
Tout mouillés de lumière
Que ma bouche trouve la tienne
Avalant l’univers…
Que nos corps se repaissent
Affamés de tendresse…
Dire « je t’aime »…





En Forêt

Je marchai en forêt rien d’autre n’existait
Que la rosée fraîche bordant les feuillages
Et le bois mort rompu sous mes pieds.
Je marchai comme un fou
Aux amours écorchées
Qui nous vident de tout
Et transforment nos visages.
Le silence riait,
A peine perforé par les cris des oiseaux
A peine découpé par mes larmes rayées
D’un sourire poussant sur tant de liberté…
Je croyais le connaître
Il voulait me trouver
N’écoutant que le printemps
Nous nous sommes conquis dans nos frêles nudités.
Le soleil neuf brisait la masse des feuillus
Et l’or d’un champ de blés recouvrait mon secret…

mercredi 1 septembre 2010

"Un peu larguée un peu seule sur la terre, les mains tendues les cheveux en arrière, et j'aime ça..."

Marc Lavoine


"Nous ne faisons que passer dans l'ombre et la lumière, nous ne faisons que traverser les océans, les déserts"
Gaétan Roussel

samedi 14 août 2010

A travers les tempêtes

A travers les tempêtes, à travers les nuages
Serrant tes mains tièdes, à travers ton regard
Je quitterai la terre pour n’y pas revenir,
Sans ces regrets de plomb qui nous aident à grandir…
Sans une larme en écharpe.

Je volerai aux cieux, qui m’attendent déjà,
Là où l’eau et le feu se confondent parfois,
Je serai la mouette attirée par l’espace
Je rirai si fort que les papillons fragiles,
Eclabousseront mon rêve.

Je sentirai ta peau parfum d’églantine,
Fléchir sous la pression de mes doigts ébahis.
Nous serons réunis dans la fureur de l’aube,
Nous serons réunis sous le manteau du Temps,
Qu’on appelle « infini »


SG
La mort du poète…

Et le poète se meurt en silence,
Etalant quelques vers sous sa plume,
Des étoiles, des oiseaux et des yeux pleins de brume,
Ruisselle de messages et d’absences.
D’un coup le poète baisse le volume,
De son cœur qui appelle les oreilles attentives,
De sa rage pointant comme une épée rebelle,
La faiblesse des hommes qui dérivent.
Et le poète qui meurt dans sa chambre,
Balançait sa beauté à la face du monde,
Dans un bouquet luisant de vérités profondes,
Condamne les chiens au désert onirique…


S.G.



Les yeux noirs

Les yeux noirs disent « oui »
Quand du haut des cimes vertes,
S’exhibent les cerises
Ecarlates bouts d’été
Parfumant toutes ces années.
Les yeux noirs disent « oui »
Quand de la crête des vagues océanes
Le breton jette un sourire
Chaque fois qu il lève l’ancre…
Ses yeux noirs disent « oui » disent « non »
Aux fumées qui l’éloignent du matin
La brume emporte son chagrin.

S. G. (le 15/08/2010)

jeudi 4 mars 2010

Rencontre au sommet...


Au salon du livre de l'île de Ré, j'ai eu la chance de croiser Patrick Poivre d'Arvor qui en était l'un des invités vedettes parmi Irène Frain et d'autres auteurs connus. Je suis très heureuse de cette rencontre car j'admire l'homme autant que l'auteur et j'ai lu bon nombre de ses ouvrages avec beaucoup d'intérêt. PPDA est extrêmement brillant... Dommage que je sois arrivée trop tard car il partait juste quand j'étais là. Je n'ai pas pu lui demander une dédicace par contre il a eu la gentillesse d'accepter de prendre la pose... SUPER.
Publié par Sandraflo à l'adresse 12:52 4 commentaires

mardi 2 mars 2010


L’harmoniciste

Il était là
Harmonica sous ses longs doigts,
Feux follets dans les yeux.
Un vieux loup dans la voix.
Il était là
Invisible derrière l’ange modelant son chagrin,
Union impie de l’homme et l’instrument,
Où il trouvait la force de vivre.
Moi j’étais là,
Désarmée devant tant de lueurs
Echappées en même temps
De son harmonica
Tant de baisers jamais donnés
Dont la foule s’abreuvait…
Nous étions là, l’un devant l’autre
L’harmonica contre toi
Ronronnait sous mes pas,
L’harmonica contre moi,
Eclairant quoi ?
Nous étions là l’un comme l’autre
Plein de musique qu’on n’entend pas
Des grands espaces sous nos paupières,
Plein de silences qu’on ne voit pas….

SMG(17/06/2009)

mercredi 22 juillet 2009

Coup de chapeau...


Et les anges volaient,
Chevauchant nos vingt ans
Les anges bleuissaient
Nos plus belles années.
La grisaille du temps
N'était jamais de mise,
Nous troussions nos chemises
Dans l'or des champs de blé !

Et les anges planaient
Démasquant les orages,
Les anges surveillaient
Nos angoisses cachées.
La joie de nos visages
Dessinait le printemps
L'impatience du vent
Habitait nos pensées.

Et les anges tombaient
Comme tombent les feuilles
Les anges ternissaient
Nos bonheurs enlacés.
Ces amours que l'on cueille
Sans penser à demain,
Qui deviennent chagrins
Meurtrissant les années...

Et les anges fuyaient
Vers d'autres plénitudes
Vers d'autres certitudes,
Les anges renaissaient
Comme naissent les roses,
De ces espoirs qui osent
Affronter leur destin
Dans le froid du matin.

Alain Revon



Ce texte est un petit bijou de douceur des amours d'antan tout en conservant un accent très contemporain, atout majeur de la plume de son auteur, sachant parfaitement mettre en lumière les sentiments par des mots simples combinés entre eux selon un dosage si calculé que la magie opère à chaque fois. Le texte va droit au coeur et le pari est gagné, car écrire pour être lu est toujours un pari surtout quand il s'agit de poésie. Il faut que l'auteur sache faire parler les vers suffisamment pour que le public adhère et que le message arrive à bon port... Ce poète-là ne connaît pas la crise ! Nous sommes ému à chaque fois...

En forêt...


J'aime beaucoup les balades en forêt, en petite montagne et les pic-niques estivaux où nous sommes, l'espace d'une journée, en communion complète avec l'environnement. Lorsque nous sommes assis sur les souches sèches à l'abri d'un sous-bois, nous pouvons enfin écouter le silence qui, angoissant en hiver, devient si reposant à la belle saison... C'est à ce moment-là précisément, que l'on mesure l'intensité des émotions que nous inspire la nature, et le plaisir de vivre si éphémère. Je crois que le bonheur se trouve blotti comme une petite bête farouche dans les plus petites choses de la vie simple auxquelles nous ne faisons pas toujours attention. Il n'y a pas de grands bonheurs (sauf la naissance des enfants) parfaits et idylliques mais une succession de petites joies innocentes, qui enfilées comme des perles, forment bientôt un collier plus précieux que le diamant... Carpe diem... !

dimanche 19 juillet 2009

Vivre libre ou mourir...


"J'ai vu des dauphins nager dans un ciel de coton
Où des fleurs volaient caressant l'horizon
J'ai vu des arbres pousser remplaçant les gratte-ciel
J'ai vu au fond de l'eau une nuée d'hirondelles".

Pep's



samedi 18 juillet 2009

Excellent...

"On a beau dire, il n'y a rien de tel que les voyages pour voir du pays."
Michel Audiard
"Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant "pourquoi pas"..."
Vanessa Paradis

vendredi 17 juillet 2009

Aphorisme

"Etre modeste : cacher qu'on est prétentieux."

Mon principe

La parole engage et les actes parlent.

mardi 30 juin 2009

S'il devait n'en rester qu'un, il en resterait trois !!!



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Si je devais partir vivre toute seule sur une île déserte et que l'on me demandait de choisir, parmi tous ceux que j'ai pu dévorer, un livre à emporter, si l'on m'intimait l'ordre de n'en prendre qu'un seul, je serai tellement en peine de trancher entre Les Hauts de Hurlevent, La Case de l'oncle Tom, et La nuit Bengali, que je crois que j'en emmènerai trois....

Réflexion personnelle 2

La vie est comme une pièce de théâtre, c'est la dernière scène qui nous fournit l'explication...

Toujours la tête dans les étoiles...

La bonne nouvelle


Le paradis existe....

samedi 9 mai 2009


J'ai toujours eu envie de partir... Bourlinguer comme Cendrars la fait avant nous, et en revenir toujours plus pleine, plus riche. On croit qu'on a tout et finalement... Là-bas on découvre qui on est, en-dehors de toute cage dressée par la partialité de notre milieu habituel, celle qui nous transforme en robot faisant de nous des marionnettes pensantes. C'est toujours quand on est ailleurs que l'on arrive à comprendre le prix des choses...que l'on touche du doigt ce qui nous manque vraiment... L'essentiel...

vendredi 24 avril 2009

lundi 16 mars 2009

Réflexion personnelle 1

La vérité sensible est la seule vérité ; la vérité du coeur est un mécanisme de défense.

Philosophie Fastoche

A propos de la situation en Afghanistan, je pense que plus une société est bridée plus elle engendre de réactionnaires. L'aliénation n'est pas plus naturelle à l'homme que la cage au tigre. Les barrières sont faites pour être franchies et les interdictions bravées. Trop de rigidité fait naitre, par contre- coups, une rébellion plus grande et le fossé continue de se creuser... Les hommes et les femmes devraient être "libres de tracer leur figure" partout dans le monde et il en découlerait peut-être une plus grande stabilité par l'effet de la diminution de l'agressivité que les contraintes véhiculent.

vendredi 13 mars 2009

On en mangerait...




Clin d'oeil...

Zenitude...

"Puis surtout ce qui m'déplait c'est que j'aime pas la guerre
Et qui c'est qui la fait, ben, c'est les militaires,
Ils sont nuls, ils sont moches et puis ils sont teigneux,
Maintenant je vais te dire pourquoi j'veux jamais être comme eux..."

(Le déserteur, Renaud)

mercredi 11 mars 2009

Provocation

J'm'appelle Slimane et j'ai quinze ans,
J'vis chez mes vieux à la Courneuve,
J'ai mon CAP de délinquant,
J'suis pas un nul j'ai fais mes preuves,
Dans la bande c'est moi qu'est le plus grand,
Sur le bras j'ai tatoué une couleuvre.

J'suis pas encore allé en taule
Paraît qu'c'est à cause de mon âge
Paraît d'ailleurs qu' c'est pas byzance
Que t'es un peu comme dans une cage
Parce que ici tu crois qu'c'est drôle
Tu crois que la rue c'est les vacances.

J'ai rien à gagné rien à perdre
Même pas la vie
J'aime que la mort dans cette vie d'merde
J'aime ce qui est cassé
J'aime ce qui est détruit

J'aime surtout tout ce qui vous fait peur,
La douleur et la nuit...

(Renaud : "Deuxième Génération")





mardi 10 mars 2009

"J'ai quitté votre vie comme on quitte un pays, sans regret, sans remord juste avec quelques larmes au fond du coeur. Au début j'ai eu du mal à m'habituer : la rue, le froid et les dangers... Après je m'y suis fait. J'ai appris à être seul. Ce qu'il faut d'abord c'est apprendre à apprendre, ce n'est pas donné à tout le monde mais avec un peu de courage on n'y parvient. Il ne faut pas s'angoisser pour rien, il faut écouter tout le temps, dans la rue il n'y a que comme ça que les paumés peuvent s'en sortir. Au début ils connaissent le glauque, la nuit, le vent qui souffle dans les platanes mornes. Au début ils connaissent la honte, la faim, la soif, la fatigue et l'incertitude, et puis enfin le banc ! Oui, un banc, tout simplement. C'est de là que j'ai tout vu, c'est de là que j'ai tout compris, il était vieux et puis sale et puis triste comme moi, alors je l'ai adopté. Je m'y suis assis pour ne plus le quitter, maintenant c'est mon quartier général. "Q.G, deux lettres à peine qui en disent long sur ma vie... J'ai fais du mal à personne, je n'en veux à personne. Une fois j'ai entendu une femme qui disait à une commerçante "dans la vie on n'a que ce qu'on mérite", alors je mérite ce que j'ai. Peut-être même que j'ai choisi la vie de Bohême parce que je l'avais toujours mérité. La liberté, l'espace et puis le goût des choses, cela se mérite n'est-ce pas ? Hier matin alors que j'étais encore assis sur ce maudit banc à attendre rien de plus que les autres jours, j'ai vu un pigeon qui picorait des miettes de pain. Il marchait tout près de moi, presque entre mes pieds. Il était laid dans sa robe grise et désespérée mais en même temps plein de cette liberté qui m'a tant manqué. Il a mangé ses miettes et puis soudain, il a pris son envol et moi j'étais là sidéré, englué dans la flagrance de ce désir pleinement accompli. C'est tellement rare d'être maître de soi que je me demande même si cet exploit est humain..."

(Extrait du roman "La Solitude des Loups" aux éditions Nulle-part).

vendredi 23 janvier 2009

Francis Cabrel

"Vous vous êtes et nous nous sommes
Des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Même coeur entre les mêmes épaules
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école,
Si on oublie l'essentiel..."


dimanche 28 décembre 2008

Parole


"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux."

Antoine de Saint Exupéry

mardi 23 décembre 2008














"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."


Oscar Wilde

samedi 13 décembre 2008


"Jai brûlé tous mes vieux souvenirs
depuis qu'elle a mon coeur en point de mire..."

Francis Cabrel

jeudi 11 décembre 2008

La plus belle chanson d'amour du monde












Mon plus beau Noël

J'avais oublié
A quel point on se sent petit
Dans les yeux d'un enfant
Plus rien ne compte
Juste sa vie
J'avais mis de côté
Tous ces instants
Qu'on croit acquis
Ces instincts qu'on découvre
Avec toi je grandis moi aussi

Et voilà qu'à nouveau
Je fais des projets dans ma vie
Pour te laisser du beau
Rien que de l'amour mais aussi
Je me prends à rêver
Qu'un jour, tu voudras partager
Ce qui de près ou de loin
Dans ma vie a compté

Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'ai jamais eu
Tu es l'amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus

Tu es mon plus beau Noël
Celui que ne n'attendais pas
Ce merveilleux cadeau tombé du ciel
Celui dont rêvent tous les papas

Il y a tellement de choses
Que j'aimerais te raconter
Pour te donner la force
Le courage de tout affronter
Si je peux te transmettre
Ce formidable goût d'aimer
De tous les hommes je serai
Le plus heureux
Le plus comblé

Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'ai jamais eu
Tu es l'amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus

Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'attendais pas
Ce merveilleux cadeau tombé du ciel
Celui dont rêvent tous les papas

Je serai pour toi le père
Celui sur qui tu peux compter
Tout ce que tu espères
Je promets de te le donner

Tu es mon plus beau Noël
Celui que ne n'ai jamais eu
Tu es l'amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus

Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'attendais pas
Ce merveilleux cadeau tombé du ciel
Celui dont rêvent tous les papas

Toi mon amour, ma vie
Mon étincelle
Je suis le plus heureux
Tu vois

Johnny Hallyday

samedi 15 novembre 2008

Ailleurs


Il existe quelque part, un ailleurs, une planète où les désirs sont rois et les actes des valets. Cet espace inviolable ne s'encombre jamais de fatigue ni même de doutes, il abrite nos pauvres rêves de pacotille que le jardinier du temps sème à l'occasion. Cette planète s'appelle "Passion". J'ai fais sa connaissance il y a quelques années et depuis je m'y suis installée. Quand le quotidien morose m'ennuie et que le spleen m'envahit, je monte dans ma fusée pour aller la rejoindre. Là, une fois arrivée tout la-haut où le temps semble suspendu à une guirlande d'étoiles filantes, je laisse les mots et les phrases s'enlacer dans ma tête dans une élégante fusion, puis je les couche sur du papier. Jusqu'à présent il n'est jamais rien sorti de grand de cette osmose mais un jour peut-être... Voilà que j'entends à nouveau les vibrations de la fusée qui va m'emporter...



mardi 11 novembre 2008













Je t'attendais et tous les quais toutes les routes

Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait

Vers toi que je portais déjà sur mes épaules

Comme une douce pluie qui ne sèche jamais...


René Guy Cadou (1920-1951)




lundi 10 novembre 2008

Les roses



Les plus belles fleurs du monde sont les roses. Qu'elles soient blanches, rouges, roses ou jaunes on ne s'en lasse pas. Les fleuristes font le plus beau métier qui puisse exister, ils sont des médiateurs de sentiments. Entre leurs mains expertes circulent les plus beaux bouquets véhiculant au sein de leurs pétales doux, des tonnes de phrases jamais prononcées, des millions de mots étouffés.

dimanche 9 novembre 2008

Quelques rêves...



"On ne connait que les choses qu'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
- Que faut-il faire ? dit le petit prince. Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près.... "

Antoine de Saint Exupéry

jeudi 6 novembre 2008

Terres Lointaines











Je voyage avec beaucoup de bonheur. De tous les pays dont j'ai pu fouler le sol je ne suis jamais revenue bredouille. Il y a toujours quelque chose à glaner quelque part, une atmosphère urbaine, des sensations, des paysages qui s'insinuent en vous délicatement et vous transforment à jamais... Du Canada je suis revenue riche d'une culture conjuguant intelligemment l'environnement dont cette patrie a su tirer profit, et le modernisme... D'Italie j'ai rapporté l'Histoire de France ! de la République Tchèque les scintillements du jour de l'An, et au Maroc si festoyant j'aurai voulu voler le grand soleil souriant, l'arracher à son ciel pour l'agrafer au notre... J'ai bourlingué en Europe et plus loin mais j'ai toujours autant envie d'aller voir ailleurs.










Elle est belle

Elle ne vient pas ce soir ma sirène norvégienne,

Elle envoie des signaux que je peux reconnaître,

Des sourires pirogues chaloupant sur sa peine,

Et au bout de ses cils l’envol des albatros.

Elle ne vient pas ce soir, ma lanterne magique,

Celle par qui tout arrive, celle qui n’a pas de maître.

Hier encore ma main courait dans ses cheveux,

Paravent de maïs aux pouvoirs mystiques.

Je lui dis qu’elle est belle, je lui dis que je l’aime,

Dans ses yeux la Bretagne qui embrasse le vent,

Les poissons, les pirates font la ronde en chantant.

Elle me dit qu’elle a peur que mon cœur ne l’enchaîne.

Je lui dit que j’ai peur que mon rêve ne s’éteigne.

Elle ne vient plus me voir la fille de Norvège,

Hier j’ai vu des fruits mûrs dans son sourire de neige,

Des framboises, des fraises, un panier de kiwis,

La chaleur de son corps raviver quelques braises,

Et des larmes mourir sous ses paumes rougies.


Sandra Monteforte Gardent



mardi 23 septembre 2008


Voilà un certain temps que les internautes qui circulent à l'occasion sur ce blog, n'avaient pas eu de mes nouvelles, et bien sachez que le 5 août dernier un heureux évènement est à nouveau venu frapper à ma porte pour remplir de joie toute ma famille. Je suis donc mère de deux enfants et celles qui savent ce que cela veut dire, comprennent l'importance que ce rôle peut avoir dans la vie d'une femme.



jeudi 5 juin 2008

Alain Revon, le poète isèrois


Federico


Ils sont venus
dans le froid d'un matin
d'Andalousie,
avec leur haine
et leurs fusils...

Tu leur as dit en souriant :
Je suis Lorca
je suis l'amour,
je suis le rouge des roses
de ce pays.

Ils n'ont rien dit
bien entendu,
juste ce cri :
tu nous es dû !

Tu leur as dit en murmurant :
je suis Lorca
je suis toujours
je ne suis que culture,
ouvrez les bras
viva la vida !

Ils ont craché
en te poussant
au poteau de torture :
viva la muerte !

Federico ...
Tu es tombé
blanc comme lys,
ils ont crié
cette infamie.

Puis ils sont repartis
dans l'horreur d'un soir
d'Andalousie,
vers d'autres crimes impunis.

Federico !
Tu es Lorca
tu es la vie
tu es l'amour
tu es le cri de ce pays !

ALAIN REVON


Alain Revon est un comédien et un poète isérois passionné par l'Espagne et tout ce qui se rapporte à la culture hispanique. Il est également l'un des plus grands fans de l'écrivain Federico Garcia Lorca (1898-1936) auteur de poèmes lyriques et de pièces de théâtre, dont la vie a inspiré un certain nombre de ses écrits et notamment son dernier spectacle (cf : "Isère Sourire"). Le public a pu y découvrir ses textes forts et émouvants en hommage au poète espagnol et à sa patrie.