jeudi 2 septembre 2010



En Forêt

Je marchai en forêt rien d’autre n’existait
Que la rosée fraîche bordant les feuillages
Et le bois mort rompu sous mes pieds.
Je marchai comme un fou
Aux amours écorchées
Qui nous vident de tout
Et transforment nos visages.
Le silence riait,
A peine perforé par les cris des oiseaux
A peine découpé par mes larmes rayées
D’un sourire poussant sur tant de liberté…
Je croyais le connaître
Il voulait me trouver
N’écoutant que le printemps
Nous nous sommes conquis dans nos frêles nudités.
Le soleil neuf brisait la masse des feuillus
Et l’or d’un champ de blés recouvrait mon secret…

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